- coffrage
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coffrage [ kɔfraʒ ] n. m.• 1838; de coffre1 ♦ Charpente qui maintient les terres d'une tranchée, d'une galerie de mine. — Ouvrage de menuiserie servant à dissimuler des tuyaux, des fils électriques, etc. — Dispositif qui moule et maintient le béton que l'on coule. Enlever le coffrage (⇒ décoffrer) .2 ♦ Pose de cette charpente, ce dispositif.⊗ CONTR. Décoffrage.
● coffrage nom masculin (de coffre 1) Forme de bois, de métal ou de toute autre matière, servant de moule au béton. Action de poser cette forme pour maintenir des matériaux jusqu'à leur prise. Paroi provisoire en planches destinée à maintenir les terres ébouleuses d'une tranchée. Habillage pour dissimuler un appareil, des conduits, etc.coffragen. m.d1./d CONSTR Moule en bois ou en métal, dans lequel le béton frais est maintenu en forme pendant la prise.d2./d Charpente maintenant la terre d'une tranchée, d'un puits, d'un remblai, etc.⇒COFFRAGE, subst. masc.A.— TECHNOL. (cf. coffrer A)1. CONSTRUCTIONa) Pose de coffres ou de panneaux destinés à maintenir en place des matériaux qui risquent de s'ébouler pendant leur temps de prise :• 1. On les [panneaux en fibre de bois] utilise également dans la carrosserie automobile, l'aménagement intérieur de wagons, de paquebots, les façades de magasin, le coffrage du béton.L'Industr. fr. du bois, 1955, p. 29.b) P. méton. Coffre, panneau; ensemble des formes servant de moule pour cette opération :• 2. Débarassé de ses ouvriers, de ses étais et des coffrages, l'édifice nu apparaissait à Jean pour la première fois sous sa forme imprévisible et il en comprenait la grandeur.CHARDONNE, Porcelaine de Limoges, 1936, p. 93.2. TECHN. DENT. ,,Méthode qui consiste à coller un bourrelet de cire tout autour d'une empreinte pour donner une dimension et une forme adéquates au modèle en plâtre`` (Méd. Biol. t. 1 1970).B.— Arg., fam. (cf. coffrer B). Emprisonnement :• 3. [« À l'approche des gelées, D'aucuns préférent le coffrage, qui assure le gîte et le pain, à l'incertitude des secours... » (Le Petit Parisien.)]BRUANT, 1901, p. 188.Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1865-70 (LA CHÂTRE). Dér. de coffre; suff. -age. Fréq. abs. littér. :3.coffrage [kɔfʀaʒ] n. m.ÉTYM. 1838; de coffre.❖1 Charpente qui maintient les terres d'une tranchée, d'une galerie de mine. — Dispositif qui moule et maintient le béton que l'on coule. ⇒ Banchage. || Planches de coffrage. || Enlever le coffrage après que le ciment a pris.0 Les surfaces les plus atteintes par la corrosion (à l'emplacement de l'ancienne cuisine et des W.-C.) avaient reçu un coffrage en ciment, coulé par l'intérieur.Bernard Moitessier, Cap Horn à la voile, p. 86.2 Action de poser des coffres. || Procéder au coffrage.❖CONTR. Décoffrage.
Encyclopédie Universelle. 2012.